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La vérité sur les quartiers francophones en Israël: le pour et le contre

ALIA

Quand on fait son alyah, le choix du quartier où s’installer est crucial. Beaucoup de nouveaux olim francophones privilégient les quartiers où la communauté française est bien établie, pensant y trouver un soutien et une intégration plus facile. Mais est-ce vraiment le meilleur choix ? Voici une analyse honnête des avantages et des inconvénients de ces quartiers pour vous aider à décider si c’est la bonne option pour vous.


Les principaux quartiers francophones en Israël


  1. Netanya : Surnommée "la petite Paris", elle est l’une des destinations préférées des olim français.

  2. Raanana : Connu pour ses écoles anglophones et son cadre familial.

  3. Jérusalem (Katamon, Bakaa) : Un mélange de francophones et d’anglophones dans un cadre spirituel.

  4. Ashdod (quartier Alef) : Prisée pour son accès à la mer et son coût de vie plus abordable que Tel Aviv.


Les avantages des quartiers francophones


1. Un réseau de soutien immédiat


Vivre dans un quartier francophone facilite grandement les premiers mois en Israël. Les commerces, médecins, et même les écoles locales sont souvent adaptés à la communauté francophone.

Exemple : À Netanya, vous trouverez des synagogues francophones, des boulangeries françaises et même des groupes d’entraide pour les olim.

2. Une intégration plus douce


Vous n’avez pas besoin de maîtriser l’hébreu immédiatement pour vous sentir à l’aise. Les habitants francophones partagent leurs expériences, leurs conseils, et offrent un soutien précieux.

Astuce : Rejoignez des groupes WhatsApp locaux pour rester informé des événements communautaires.

3. Une identité culturelle préservée


Les quartiers francophones permettent de conserver une partie de votre mode de vie français tout en découvrant Israël. Cela peut être particulièrement rassurant pour les familles avec enfants.

Témoignage de Sarah, 35 ans, à Raanana : "Nos enfants ont eu une transition douce grâce aux écoles bilingues et aux activités francophones. On ne se sent jamais seuls."

Les inconvénients des quartiers francophones


1. Une bulle communautaire

Vivre dans un quartier francophone peut limiter vos interactions avec la population israélienne et ralentir votre apprentissage de l’hébreu.

Exemple : À Netanya ou Jérusalem, certains olim vivent des années sans apprendre à lire un panneau en hébreu.

2. Le coût souvent élevé


Les quartiers populaires auprès des olim français affichent des loyers plus élevés, surtout dans des villes comme Raanana ou Jérusalem.

  • Netanya : 6 500 à 9 000 shekels/mois (1 625 - 2 250 €) pour un appartement de 3 pièces.

  • Raanana : 7 000 à 10 000 shekels/mois (1 750 - 2 500 €).

  • Ashdod : Plus abordable, autour de 4 500 à 6 000 shekels/mois (1 125 - 1 500 €).

Astuce : Si votre budget est limité, envisagez des villes proches avec moins de francophones mais des loyers plus accessibles.

3. Une intégration professionnelle parfois freinée

Dans certains quartiers, les opportunités professionnelles sont rares, surtout pour des profils non-techniques. De plus, rester dans un environnement francophone peut retarder votre adaptation au marché du travail israélien.

Témoignage de Julien, à Jérusalem : "J’ai eu du mal à décrocher un emploi parce que je parlais peu l’hébreu et que mon réseau restait majoritairement francophone."

Le pour et le contre des quartiers clés

Ville

Avantages

Inconvénients

Netanya

Forte communauté, commerces francophones.

Coût de la vie élevé, risque d’isolement culturel.

Raanana

Ecoles anglophones, cadre familial.

Loyers élevés, peu de diversité israélienne.

Jérusalem

Vie spirituelle, proximité des lieux saints.

Difficulté d’emploi, vie chère.

Ashdod

Plus abordable, accès à la mer.

Opportunités professionnelles limitées.

Tel Aviv

Dynamisme économique, vie urbaine.

Coût de la vie très élevé, rythme intense.

Comment choisir ?


  1. Évaluez vos priorités : Est-ce que l’aspect communautaire est plus important que l’intégration rapide ?

  2. Pensez à vos besoins professionnels : Si vous cherchez un emploi, des villes comme Tel Aviv ou Haïfa peuvent offrir plus d’opportunités.

  3. Soyez flexible : Rien ne vous empêche de commencer dans un quartier francophone pour vous acclimater, puis de déménager dans un autre quartier une fois plus à l’aise.


Conclusion : un choix personnel


Les quartiers francophones offrent un confort et un soutien précieux pour les nouveaux olim, mais ils comportent aussi des limites. Le secret est de trouver un équilibre entre ces avantages et vos ambitions d’intégration en Israël. Que vous choisissiez de vivre au cœur de la communauté ou de vous immerger complètement dans la culture israélienne, votre alyah sera ce que vous en ferez.

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